Si la validation des acquis par l’expérience accusait une forte baisse depuis plusieurs années, la réforme de 2022 semble avoir déclenché un regain d’intérêt pour le dispositif.

Une note de la Depp daté de décembre 2025 met en avant le renouveau de la VAE en 2024. En effet, 16 200 candidatures ont été examinées l’an passé, alors qu’entre 2022 et 2023, moins de 15 000 candidatures annuelles avaient été comptabilisées, soit une hausse de 13 %.

Les informations collectées dans cette étude permettent d’en savoir davantage sur le profil du public concerné :

  • Féminin : les femmes sont à l’initiative de l’essentiel des candidatures (66 %).
  • Jeune : le public tend de façon générale à se rajeunir grâce à un accès au dispositif facilité, de sorte que « la part des publics âgés de moins de 30 ans progresse de 2 points en 2024 ».
  • Diplômé : la Depp met en évidence l’intérêt porté aux diplômes d’enseignement supérieur (58 % des candidatures) et les diplômes professionnels de l’Éducation nationale. Cela concerne plus particulièrement ceux d’éducateur spécialisé (DEES) et de moniteur éducateur (DEME), ainsi que ceux entrés à la faveur de la réforme, tel que le BTS lunetier. 51 % des candidatures concernent en tout cas un diplôme à visée sociale.
  • Actif : si les candidats demandeurs d’emploi témoignent d’un léger retrait, les candidats à la VAE se trouvent plutôt en emploi.
  • Issu des académies de Versailles, Lille, Orléans-Tours, Bordeaux : ces zones ont concentré les deux tiers des dossiers recevables instruits par le portail France VAE.

À en juger par une étude de l’observatoire régional portant sur les personnes reçues dans les PRC néo-aquitains, les données présentées par la Depp présentent des points de concordance avec les tendances observées en Nouvelle-Aquitaine en 2023 : les femmes représentaient une part de 66 % et 77 % étaient actifs (ouvrier ou employé). 30 % de ce public aspirant réside en Gironde.

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